PEINTURES
PREMIERS TRAVAUX SUR TOILE

Ce qui reste des premiers travaux de caractère artistique (dont quelques exemples présentés ici) peut être regroupé en un ensemble d'expériences et recherches picturales, centrées principalement sur la représentation de la réalité, caractéristiques d'un désir de confrontation avec le monde concret, les objets, les espaces, les visages, plutôt qu'une tendance au travail d'imagination.
Expérimenter des techniques variées, évaluer des manières stylistiques selon les modèles historiques ou modernes, mettre à l'épreuve ses propres capacités, ont occupé une adolescence provinciale et les premières années parisiennes. De tels apprentissages, communs à tout étudiant réfléchi, fondés sur des modèles culturels tant académiques que modernes, ne présentent rien de particulièrement spécifique, si ce n'est leur permanence.
La découverte des automatismes surréalistes et des abstractions, a amené à pénétrer un monde neuf, tant gestuel que géométrique, jusqu'à éprouver l'expérience d'un "vide" formel, et constater une sorte d'échec de tels modes artistiques.
L'interruption de ces activités, due en particulier aux obligations militaires (28 mois sous les drapeaux…), a cependant permis de produire quelques œuvres mineures, dessins, collages, au hasard des possibles, plus ou moins marqués par le climat régnant dans l'Algérie de ces années-là.
C'est dans le cadre d'un retour à la peinture en 1972 et d'un travail d'investigation des champs linguistiques et philosophiques, suite au printemps 1968, qu'une figuration fondée sur l'exploitation des images sociales a vu le jour et s'est développée dans un sens critique.

1973. La fondation d'un collectif, le groupe D.D.P. (Derivery – Dupré – Perrot), dont l'activité diverse et déterminée a dynamisé la réalisation d'œuvres tant individuelles que collectives, s'est avérée déterminante pour la suite des travaux. A cet égard, la lecture des textes de Freud, Marx, Gramsci, Barthes, Eco, Prieto, Lefèbvre, etc., a coloré durablement les travaux artistiques jusqu'à aujourd'hui.

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Michel DUPRÉ, Le Vidourle à Vicq, juin 1954, huile sur carton, 33 x 24 cm
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Michel DUPRÉ, Le Platane, 1954, huile sur toile, 55 x 46 cm
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Michel DUPRÉ, Garrigues, 1954, huile sur toile, 60 x 88 cm
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Michel DUPRÉ, Rue Rouget de L'Isle, 1954, huile sur carton, 33 x 24 cm
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Michel DUPRÉ, La Maison du voisin, Nîmes, 1954, huile sur carton, 37 x 45 cm
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Michel DUPRÉ, Le Four à chaux, mai 1955, huile sur carton, 38 x 46 cm
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Michel DUPRÉ, Mur mitoyen, février 1955, huile sur carton, 38 x 46 cm
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Michel DUPRÉ, Massillan, juin 1955, huile sur toile, 33 x 41 cm
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Michel DUPRÉ, Allée de cyprès, septembre 1955, huile sur toile, 46 x 38 cm
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Michel DUPRÉ, Nature morte à la dame-jeanne, 1955-56, huile sur toile, 54 x 73 cm
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Michel DUPRÉ, La Rue de l'Horloge, Nîmes, 1955-56, huile sur toile, 26,2 x 15,3 cm
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Michel DUPRÉ, Saint Césaire, janvier 1956, huile sur toile, 22 x 33 cm
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Michel DUPRÉ, Barques, 1956, huile sur toile, 27 x 41 cm
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Michel DUPRÉ, L'Espiguette, 1956, huile sur toile, 50 x 65 cm
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Michel DUPRÉ, La Rivière, 1956, huile sur toile, 33 x 41 cm
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Michel DUPRÉ, Paysage marin, 1956, huile sur toile, 27 x 41 cm
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Michel DUPRÉ, Bistrot (esquisse), octobre 1956, huile sur toile, 24 x 33 cm
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Michel DUPRÉ, Femme, 1956, huile sur toile, 46 x 38 cm
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Michel DUPRÉ, Bouteilles et citron, 1955, huile sur toile, 46 x 55 cm
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Michel DUPRÉ, La Ville, 1957, huile sur toile, 54 x 65 cm
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Michel DUPRÉ, Marine, août 1958, huile sur toile, 49 x 61 cm
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Michel DUPRÉ, Ménine, 1958, huile sur toile, 46 x 38 cm
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Michel DUPRÉ, De Goya à Fautrier, 1958, huile sur toile, 46 x 33 cm