L'intérêt pour la sculpture s'est constitué lors des premières années parisiennes au fil des longues visites des salles grecques et romaines du musée du Louvre.
La possibilité de travailler en extérieur sur des blocs de calcaire, dans le jardin de la maison de famille a permis la réalisation des premières figures sculptées, à partir de pierres de tailles trouvées dans les ruines d'anciennes bâtisses abandonnées, au hasard de ballades en garrigue.
Exécutées en taille directe elles n'avaient d'autre but que de transformer le volume géométrique (pierre de taille) en figure, à partir de dessins préparatoires.
Sept sculptures ont été ainsi réalisées, dont deux détruites (Tête décorative, 1955, pierre, h. 70 cm - Abstraction, 1964, pierre, Nîmes) et une dernière jamais terminée (Pierre trouée, 1996, pierre, 52 x 40 x 25 cm, Laburgade).
À cela il conviendrait d'adjoindre divers essais en volume, de petite taille en papier, carton, fil de fer, et autres matériaux, dont bon nombre ont disparu.
De nombreux textes relatifs à la Sculpture, dont quatre essais, constituent un signe évident que la Sculpture, et ses pratiques, font partie des préoccupations artistiques de Michel Dupré.